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Nouveaux rapports de puissance et enjeux mondiaux - Les crimes de masse et les génocides

 

 

Nouveaux rapports de puissance et enjeux mondiaux - Le génocide des Tutsis

 

Étude de cas

 

Le génocide des Tutsis

 

Niveau

Terminale

 

Insertion dans le programme

 

Thème 4 : Le monde, l’Europe et la France depuis les années 1990, entre coopérations et conflits - Chapitre 1 : Nouveaux rapports de puissance et enjeux mondiaux

 

Problématique

 

Comment la perception du génocide construit-elle des identités ?

 

Capacités

 

Mettre un événement en perspective.

 

S’approprier un questionnement historique.

 

Utiliser une approche historique pour mener une analyse ou construire une argumentation à l’oral.

 

Notions

 

Génocide

 

Propositions de mise en activité

 

Dans un premier temps, il s'agit de proposer une réflexion sur un thème, en temps d'échanges à partir de supports divers. Dans un deuxième temps, il s'agit de travailler l'oral en interdisciplinarité (lettres, musique, langues étrangères) : écrire un slam et le déclamer en se faisant le porte-voix de la journaliste Annie Thomas ou de l'historien Stéphane Audoin-Rouzeau.

 

 

Histoire - Le génocide des Tutsis

 

Le 6 avril 1994, le président-dictateur du Rwanda, Juvénal Habyarimana, est tué dans un attentat contre son avion personnel. Ses fidèles de la majorité hutu utilisent aussitôt cette mort pour massacrer la minorité tutsie (10% de la population) et les hutus modérés.

 

En trois mois, 800 000 innocents sont massacrés à coups de machette. C'est l'un des génocides du XXe siècle définis comme tel par l'ONU, avec le génocide arménien, le génocide juif et le massacre de Srebrenica.

 

Le point de départ du génocide contre les Tutsis en 1994 a lieu le 6 avril 1994 lorsque l’avion du président en exercice, Juvénal Habyarimana, était abattu. Habyarimana était hutu. Très vite, l’idée qu’il ait été abattu par le Front patriotique rwandais (FPR), de Tutsis en exil alors interdits de retour au pays, s’est installée.

 

Elle continue d’être défendue par certains, y compris des magistrats qui ont eu à instruire la part judiciaire de l’histoire de ce génocide. Pour David Servenay, journaliste et fin connaisseur du dossier, il s’agit d’une authentique intoxication, dont la trajectoire devra beaucoup au capitaine Barril, l’ancien gendarme de l’Elysée, alors en service pour la famille Habyarimana.

 

Au moins 150 000 personnes, sur un pays de 10 millions d'habitants grand comme la Bretagne, ont participé aux massacres.

 

Télécharger l'intégralité du point scientifique sur le génocide des Tutsis au Rwanda proposé par Daniel Varga