La crise sanitaire a fait ressortir la vulnérabilité de millions de Français et la fragilité du lien social, qui s’est maintenu grâce aux outils numériques et aux réseaux (pour des pratiques professionnelles – télétravail – et personnelles), en excluant néanmoins une partie de la population.
Parmi les personnes les plus vulnérables, on compte celles victimes de la solitude (les personnes âgées, notamment dans les EHPAD...), de la précarité (revenus faibles et irréguliers, condition de logement, fracture numérique renforcée), des violences, notamment conjugales et intra-familiales, des inégalités de genre mises en lumière et renforcées par le confinement (partage des tâches domestiques, notamment l’accompagnement des enfants dans le cadre de la continuité pédagogique ; postes contraignant à poser des autorisations spéciales d’absence pour garde d’enfants – par exemple le secrétariat – ; postes pouvant faire courir des risques à celles qui les occupent – caissières par exemple)...
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