Innovation, expérimentation

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Actualités de la CARDIE

 

Un projet à l'honneur !

Comprendre d'où je viens pour savoir où je vais...

C'est la promesse de ce beau projet du collège Cambuston, porté par Diana Léocadie et Sydalise Dufestin, et soutenu par la CARDIE.

 

 

 

Fleuris ton collège, fleuris ton coeur, fleuris ton intelligence…

 

 

 

Le territoire comme ressource éducative.

 

 

 

A l’instar du Parc National[1]de la Réunion, le collège de Cambuston s’inscrit complètement dans cette approche : Notre île, territoire de Savoir Heureux.

 

 

 

Un territoire comme ressource éducative : plaisir de transmettre un patrimoine unique, partage des savoirs, éducation aux valeurs, médiation par l’environnement. Comment remotiver l’élève à partir de son environnement immédiat, en travaillant à la fois l’ancrage et le voyage au cœur du savoir ?

 

 

 

C’est l’histoire d’un collège-bateau, Cambuston, ancré sur la côte Est, qui embarque les élèves dans les apprentissages, avec la collaboration et le soutien des parents et des partenaires territoriaux.

 

 

 

Comprendre d’où je viens pour savoir où je vais…[2]

 

 

 

Favoriser le sentiment d’appartenance de l’élève à son groupe classe, à son établissement, à son quartier, à son territoire, à la Terre c’est travailler d’abord l’ancrage en s’appuyant sur la richesse de son patrimoine. L’arbre en est le symbole par excellence : c’est par la solidité de ses racines qu’il peut s’élever. On sait que pour être motivé, pour apprendre, pour grandir tout simplement, pour s’élever, l’élève a besoin d’être en mouvement. Il peut l’être si on garantit l’ancrage.

 

 

 

Ancrer dans nos pratiques c’est donc sécuriser les apprentissages mais aussi le parcours de l’élève en lui offrant un éventail large des possibilités dans les quatre parcours et en cheminant avec lui. S’ancrer pour l’élève c’est se chercher, se construire, créer des relations sécure. Les conseils de coopération, la connaissance du cerveau, les compétences psycho sociales sont des outils qui ont fait leurs preuves.

 

 

 

Ancrer c’est aussi prendre conscience de la richesse offerte par la diversité : non seulement culturelle, ethnique, sociale mais aussi diversité de profils et de compétences et bien d’autres… Un métissage qui devient « métiss’art » pour une école inclusive au sein de laquelle chacun trouve sa place et peut s’exprimer en toute confiance, apprend à connaître et à travailler avec l’autre. Les compétences individuelles sont autant de cordes à l’arc du groupe.

 

 

 

Ancrer c’est créer enfin des temps forts qui rythment la vie éducative. Au collège de Cambuston, la Semaine de la Persévérance, les Journées du Patrimoine, la Journée de la Terre… sont une fête de l’ancrage où chaque élève, chaque membre de la communauté éducative prend conscience non seulement de faire partie d’un système complexe mais d’y avoir sa place et de participer activement à sa construction. Cette contribution est un levier d’inclusion qui développe le sentiment d’efficacité personnelle. L’élève a son rôle à jouer au cœur de ce territoire.

 

 

 

 

 

Planter la persévérance[3]

 

 

 

 

 

Parole d’élèves : « Persévérer c’est ne rien lâcher, croire en soi, être courageux à toutes les étapes », « C’est comme quand on apprend à marcher et qu’on sait qu’on peut y arriver ».

 

 

 

La persévérance est une valeur qui guide les parcours de l’élève : se tromper, recommencer, ne pas abandonner malgré les difficultés de la vie, trouver la motivation pour faire son chemin. L’exemplarité est un des leviers qui encourage la persévérance et l’engagement : Mémona Hintermann Afféjee est devenue la marraine de la persévérance du collège de Cambuston depuis 2016. Une marraine au parcours inspirant qui force l’admiration, à laquelle les élèves peuvent s’identifier. Une correspondance assidue s’est installée entre les élèves du collège et elle : marraine de confiance ils n’hésitent pas à lui confier leurs rêves d’avenir. Cette semaine de la persévérance est un moment fort dans la vie du collège : mettre en valeur les talents et compétences des élèves, exposer leurs travaux, consacrer du temps aux parents et aux partenaires pour favoriser et entretenir les alliances éducatives, tels sont les axes qui rythment la semaine.

 

 

 

 

 

Le Jardin des Poètes, une évaluation du projet[4]

 

 

 

Au collège de Cambuston, le territoire de savoir heureux c’est ce parc arboré de 3 hectares dans lequel se niche le collège. C’est là qu’est né Le jardin des Poètes. Issu d’une oeuvre littéraire qui emmène les élèves en voyage à travers la langue française, ce jardin illustre leur engagement au sein de leur collège. Inauguré en Avril 2016, sorti tout droit de l’imaginaire des élèves qui se sont emparés de cette idée de Claire Gratias, auteure de L’incroyable voyage de Simon, il met à l’honneur la créativité et permet la mise en oeuvre des multiples compétences des élèves.

 

 

 

Espace solidaire et interdisciplinaire, Le Jardin des Poètes crée du lien en renouvelant le rapport aux apprentissages et le jeu de la collaboration partenariale. Ce jardin est enfin un levier pour raccrocher l’élève aux apprentissages : classes de plein ciel, cahier d’aventures, arbre du langage…il propose d’autres chemins.

 

 

 

Au collège de Cambuston, les arbres et le jardin sont devenus des ressources éducatives, au sens premier du terme : ils aident à relever et remettent sur pied. Ils guident l’élève dans l’aventure d’un savoir heureux. Exemplaires, persévérants et résilients, ils l’aident à grandir et à construire durablement son chemin de vie.

 

 

 

Un voyage en bonne compagnie.

 

 

 

 

 

Diana Léocadie et Sydalise Dufestin, collège Cambuston

 

 

 

 

 

 

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